SA VIE |
|||||||||||||||||||
1908 |
Naissance, le 14 mai à Anderlecht-Bruxelles (dans le quartier de Moortebeek, au 1070 chaussée de Ninove), de Jules Clément Lismonde, fils unique de Jean Joseph Mathieu Lismonde (Liège 12/1/1872-Bruxelles 19/2/1928) et de Jeanne Camille Vandenbroeck (Bruxelles 24/12/1880-23/12/1958). Son père, fonctionnaire au Ministère des Finances, pratique le dessin, et sa mère, ancienne élève de Louise Roland-Brohée, la peinture. (ses grands-parents paternels : Jean Joseph Lismonde, Waremme 1826-Molenbeek 1897, et Marie Anne Lejeune, Verviers 1832-Koekelberg 1907 – maternels : Edouard Vandenbroeck, directeur d'assurances, Puurs, 1839-Anderlecht 1910, et Catherine Clémentine Grangé, Bruxelles 1854-Molenbeek 1929).
|
||||||||||||||||||
1914-1919 |
Etudes primaires à Molenbeek-Saint-Jean/Bruxelles.
Le jeune Lismonde dessine des caricatures, des scènes de rue et des sujets inspirés notamment par ses lectures de romans de cape et d'épée.
Lismonde à huit ans posant devant un décor paysagier |
||||||||||||||||||
1919-1924 |
Humanités gréco-latines à l'Athénée royal de Bruxelles, où il enseignera plus tard.
Il fournit des dessins au journal estudiantin Pallas. Attiré par la musique, étudie la flûte traversière à l'Académie de Musique d'Anderlecht/Bruxelles et reçoit des leçons piano. Dessine des silhouettes féminines, des scènes de rue et de guerre.
Lismonde adolescent posant chez le photographe bruxellois A. Louvois, |
||||||||||||||||||
1924-1928 |
Suit les cours de l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles (matricule 20095) dans les ateliers de Gisbert Combaz, Emile Fabry, Constant Montald, Henri Van Haelen, Alfred Bastien et Paul Mathieu.
|
||||||||||||||||||
1925-1930 |
Reçoit les conseils du peintre anderlechtois Edgar Bytebier, qu'il accompagne dans ses randonnées picturales. Réalise peintures et surtout dessins d'esprit réaliste ou romantique, inspirés par des sites arborés d'Anderlecht (Moortebeek, Broeck, Neerpede) et des villages du Payottenland (Pamel, Wambeek, Bodeghem, Pède-Sainte-Anne : Sous le moulin, Paysage romantique, Vision).
|
||||||||||||||||||
1928-1929 |
Mort de son père le 19 février 1928.
Service militaire au 9e Régiment de Ligne ; termine comme Sergent.
Lismonde en militaire par l'Atelier d'Art Clary's en 1929 |
||||||||||||||||||
1930 |
|
||||||||||||||||||
1931-1932 |
|||||||||||||||||||
1932-1934 |
Fréquente encore l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles où il se lie d'amitié avec Nicolas de Staël. Y suit également des cours d'architecture auprès de M. Chargeois. |
||||||||||||||||||
1933 |
Participe au Salon de Gand. Séjour à Toulon dont témoignent plusieurs fusains. |
||||||||||||||||||
1934 |
Suit les cours d'Henri Ottevaere et Jacques Maes à l'Académie de Saint-Josse-ten-Noode (s'y liera d'amitié avec les peintres Louis Van Lint, Gaston Bertrand, Anne Bonnet, Emile Mahy). Fréquente l'atelier libre L'Effort à Bruxelles (s'y lie d'amitié avec le sculpteur-dessinateur Gust Kulche). Néglige de plus en plus la peinture, pour se consacrer en priorité au dessin, particulièrement au fusain : vues urbaines et portuaires dans les lieux qu'il visite (principalement Dordrecht et Anvers). Premier voyage en Italie (Rome, Naples, Florence) et voyage en Grèce (Athènes, Corfou, Ithaque), lieux qui inspirent nombre de dessins. Première participation aux salons annuels du Cercle artistique de Tournai.
|
||||||||||||||||||
1936 |
|||||||||||||||||||
1937 |
Commence à réaliser des portraits (e.a. les hommes de lettres Gaston Heux, Louis Lebeer, Constant Burniaux), un genre qu'il pratiquera jusqu'en 1952. Exposition personnelle à la galerie Georges Giroux à Bruxelles. Première acquisition d'une œuvre (Neige) par l'Etat belge. Séjours à Amsterdam, Anvers et Paris.
|
||||||||||||||||||
1938-1939 |
|||||||||||||||||||
1940 |
|
||||||||||||||||||
1942-1943 |
|
||||||||||||||||||
1944 |
|
||||||||||||||||||
1945 |
Traite plusieurs de ses dessins d'une touche pointilliste à travers les vibrations de la lumière (Mer et L'allée des Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles). Nombreux dessins inspirés par La Louvière et le Pays Noir.
Lismonde et Titi avec leur chien à Tombeek |
||||||||||||||||||
1946-1948 |
|
||||||||||||||||||
1949 |
Séjours dans la vallée de la Meuse et à Dordrecht. |
||||||||||||||||||
1950 |
Ses sujets commencent à s'inscrire dans des compositions plus construites et abstraites (La voie du repos ou Composition en gris, acquis par l'Etat). |
||||||||||||||||||
1952 |
Expositions personnelles à Amsterdam et à Anvers. Fréquente l'Ecole des Arts et Métiers de Bruxelles où il s'initie à la technique de la lithographie. Nouveau séjour dans le Tessin en Suisse. Entame la série des Balcons et Terrasses (Balcon I acquis en 1960 par le Stedelijk Museum d'Amsterdam).
|
||||||||||||||||||
1953 |
Première des expositions personnelles au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (également en 1956 et 1965). Acquisition de deux œuvres (Terrasse I & Table et balcon I) par le Cabinet des Estampes et des Dessins de Liège. Est nommé membre du Conseil national des Arts plastiques.
|
||||||||||||||||||
1954 |
Séjourne à Rome en tant que boursier du gouvernement italien ; y travaille la lithographie à la Chalcographie Nationale. Réalise jusqu'en 1956 de nombreux dessins inspirés par des sites architecturaux de la Rome antique ou renaissante (Forum, Piazza del Popolo, Casa dei Cavalerie di Rodi). Expose individuellement à l'Academia Belgica à Rome. Participe à des expositions d'art belge à Florence et Milan. Première participation aux expositions de l'association anversoise Kunst van Heden. |
||||||||||||||||||
1955 |
Expositions personnelles au C.A.W. d'Anvers (également en 1960) et à l'Atelier Veranneman à Courtrai.
Est l'un des six artistes belges invités à exposer à la galerie Bremer à Berlin.
Vernissage de l'exposition Lismonde |
||||||||||||||||||
1956 |
Ralentit son activité créatrice (1956-1958). Acquiert avec Titi la villa Les Roches, entourée d'un parc verdoyant, à Linkebeek et s'y installe (devenue depuis sa mort Maison/Huize Lismonde). Louis Lebeer lui consacre une première monographie. Est invité à exposer à l'APIAW. à Liège (également en 1960).
|
||||||||||||||||||
1957 |
Remporte une Médaille d'Or lors de l'exposition internationale de dessin à Reggio-Emilia. Epouse sa compagne Titi. |
||||||||||||||||||
1958 |
|
||||||||||||||||||
1959 |
|
||||||||||||||||||
1960 |
Le Cabinet des Estampes et des Dessins du Stedelijk Museum d'Amsterdam lui organise une exposition personnelle (acquisition de plusieurs oeuvres dont Balcon I de 1952). Obtient une bourse pour un séjour d'études à Paris où il travaille la lithographie aux ateliers Desjobert. Amorce une longue série de paysages "abstractisants" intitulés Linkebeek (1960-1961). Participe à une exposition d'art belge à New York. Expose au Musée des Beaux-Arts de Verviers ainsi qu'au C.A.W. d'Anvers et au Centre culturel de Hekelgem (avec Jos Hendrickx). Exécute ses premiers Signes à l'encre de Chine. Séjourne durant l'été sur l'île de Comacina (lac de Côme) et visite Venise.
|
||||||||||||||||||
1961 |
Participe à une exposition internationale de gravure au Palais Galliera à Paris et à une exposition itinérante de dessins belges aux Etats-Unis. |
||||||||||||||||||
1962 |
Réalise sa première tapisserie pour la Bibliothèque royale Albert Ier. Premiers essais de peintures sur aluminium (Aluchromies). Le Musée National d'Art Moderne de Paris acquiert Comacina II lors de l'exposition Dessins belges de James Ensor à nos jours. Première acquisition d'une œuvre (Comacina III) par le Musée des Beaux-Arts de Gand. Exposition à la galerie Drieghe à Wetteren.
|
||||||||||||||||||
1963 |
Cesse d'enseigner. Le gouvernement provincial du Brabant lui commande deux vitraux. Participe aux activités du Groupe des Aluchromistes belges. Réalise en 1963 et 1964 une vingtaine d'Aluchromies, notamment pour le Trans-Europ-Express. Participe à la création du groupe de graveurs belges Cap d'Encre dont il nommé président (participera jusqu'en 1969 à toutes les expositions du groupe en Belgique et à l'étranger, ainsi qu'aux quatre portfolios d'estampes). Nouveau séjour dans les villages montagneux du Tessin qui inspirent une longue série de dessins (Valmaggia, Centovalli, Leventina).
|
||||||||||||||||||
1964 |
Plusieurs séjours à Paris où il fréquente à nouveau les ateliers Desjobert et y rencontre Wunderlich et Clavé. Est invité à participer à la Documenta III de Kassel. Les musées d'Ixelles, de Courtrai et de Flandre occidentale acquièrent des œuvres. Expositions à Mullen, Anvers et Roulers. |
||||||||||||||||||
1965 |
|||||||||||||||||||
1966 |
Le Musée Boymans-van Beuningen de Rotterdam l'honore d'une rétrospective. Avec Gaston Bertrand et Reinhoud, est l'invité du pavillon belge lors de la XXXIIIe Biennale de Venise. Un hommage lui est rendu à Lugano lors de la 9e exposition internationale du noir et blanc. Est élu membre de la Libre Académie de Belgique.
|
||||||||||||||||||
1967-1969 |
Participe à diverses expositions de dessins, gravures et tapisseries à l'étranger (Dubrovnik, Vienne, Florence, Barcelone, Oslo, Belgrade, Cagnes-sur-mer, Skopje, Hambourg, Cape Town, Pretoria, Copenhague).
Expositions à Deinze, Bruxelles et Gand.
Vernissage de l'exposition Moderne Keramik und Bildteppiche aus Belgien |
||||||||||||||||||
1968 |
Le groupe de peintres Hainaut Cinq lui rend un hommage lors de son exposition au Musée des Beaux-Arts de Mons. La Kunsthalle de Hambourg acquiert l'œuvre Silence en trois temps II.
|
||||||||||||||||||
1970 |
Séjourne à Amsterdam, y travaille la lithographie dans l'atelier de Piet Clement. Est l'invité du 43e Salon du Cercle Artistique et Littéraire de Charleroi.
|
||||||||||||||||||
1971-1972 |
|||||||||||||||||||
1973 |
Est invité avec le photographe Jacques Meuris et le sculpteur André Willequet à exposer au Musée universitaire de Sciences et d'Art de Mexico. Illustre de deux lithographies en couleur Le sens et le fleuve de Philippe Jones, et de trois signes à l'encre Signes de Marcel La Haye.
|
||||||||||||||||||
1974 |
Reçoit commande d'une décoration murale (Que la mer épargne) pour la station de métro Pétillon à Bruxelles (placement de l'œuvre en 1976).
|
||||||||||||||||||
1975 |
Est élu membre correspondant de l'Académie Royale de Belgique (titularisé en 1982). Exposition à Verviers. Membre fondateur du groupe Artes Bruxellae (participera à toutes les expositions de 1976 à 1996). Continue de réaliser jusqu'en 1984 plusieurs lithographies désormais imprimées à l'atelier Arthur Robbe à Frameries.
|
||||||||||||||||||
1976 |
Acquisition des oeuvres Firenze I & II par la Province de Hainaut. Réalise quelques Signes en sérigraphie à l'atelier Peter Bekaert à Ekeren. Séjour en Bretagne. |
||||||||||||||||||
1977-1978 |
Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles l'honorent d'une exposition rétrospective, présentée ensuite au Musée Saint-Georges à Liège. Simultanément, Philippe Roberts-Jones lui consacre une importante monographie, et le cinéaste Patrick Van Antwerpen, un court métrage en couleur. Commence à réaliser de nombreux petits dessins à la mine de plomb.
|
||||||||||||||||||
1978-1990 |
|
||||||||||||||||||
1991 |
Création à Linkebeek de la Fondation Caille-Lismonde (dissoute en 1997).
|
||||||||||||||||||
1992 |
Rétrospective au Centre culturel de la Communauté française Le Botanique à Bruxelles. Publication d'un important catalogue sous la direction de Michel Draguet. Les éditions Tandem publient Lismonde. Conversation avec Philippe Roberts-Jones.
|
||||||||||||||||||
1994 |
Expose avec Jean Coquelet à la galerie 2016 à Bruxelles. |
||||||||||||||||||
1997 |
Les éditions Tandem éditent un coffret avec cinq pointes sèches de l'artiste. Décès de Titi, l'épouse de l'artiste. Exposition à la galerie De Mijlpaal à Heusden-Zolder. |
||||||||||||||||||
1998 |
Création le 5 décembre de l'asbl Fondation Lismonde destinée à promouvoir son œuvre. |
||||||||||||||||||
1999 |
La galerie William Wauters à Oosteeklo rend hommage à l'artiste.
Lismonde chez lui le 5 mai 1999 |
||||||||||||||||||
2000 |
L'artiste fait don de ses œuvres à la Fondation et lègue à la Commune de Linkebeek sa maison qui deviendra le lieu de conservation et de promotion de son œuvre et un centre d'animation culturelle. Exposition de ses œuvres en décembre.
|
||||||||||||||||||
2001 |
Décède à Linkebeek le 12 mars. Ses cendres se trouvent au cimetière de Linkebeek près de celles de son épouse Titi (Albertine de Wispelaere). |
||||||||||||||||||
L'œuvre de Lismonde reste vivante grâce aux activités de l'asbl Maison Lismonde/Huize Lismonde dont c'est le principal objet. |